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Escorte d'un convoi en 1945, par la Gendarmerie d'Armée.

  • soulierjpaul
  • 15 févr.
  • 2 min de lecture

La 1ère armée nationale russe du général comte Smyslovsky, qui combattait du côté allemand, les troupes soviétiques sur le front Nord Ouest; est entrée au Liechtenstein à la fin de 1944 avec un peu plus de 500 hommes.

En Suisse, des hommes formant le 403ème bataillon de cosaques stationnés à Mouthe, en France voisine, ont tenté de pénétrer à Vallorbe et ont été refoulés, puis sont entrés avec un corps de troupe allemande aux Charbonnières.

Selon les accords de Yalta: [... les russes libérés dans la zone de commandement suprême devaient être transférés aux autorités soviétiques ...]

Le Liechtenstein et la Suisse ne faisaient pas partie de ces zones et n'étant pas signataires des accords de Yalta, ces deux pays n'étaient de ce fait pas concernés par le contenu de cet accord. Le Liechtenstein n'a pas refoulé ces soldats internés. La Suisse, oui; l'Union Soviétique ayant fait pression sur elle en la menaçant de déporter au Goulag les descendants des viticulteurs suisses venus s'installer en Crimée au début du siècle.

Deux convois de rapatriement seront organisés en 1945 au départ de Sankt Margrethen; un à destination de Pilzen et l'autre de Varsovie.

Sont choisis: des hommes de la Gendarmerie d'Armée pour encadrer le tout, mais seulement des romands et des tessinois, afin de ne pas courir le risque de causer la langue allemande durant le trajet. Sont également du voyage, des médecins et des infirmières du service Croix-Rouge.



Une partie des 20 hommes de la GA qui encadraient le convois durant une halte en gare de Nuremberg.



Passage en gare de Treuchtlingen en Bavière, partiellement détruite.



Gare de Kirchenlaibach près de Bayreuth, des civils dansent sur le quai, la guerre est terminée, la fin des privations aussi.



Dans la zone d'occupation américaine, contact avec des soldats US.



Dans la zone d'occupation soviétique, le contact est soit strict


soit plus que cordial !

Une infirmière suisse dans avec un officier soviétique


Entrée en gare de Katowice en Pologne



Un GA tessinois sur le quai de la gare de Katowice



Une équipe de GA dans les ruines de Varsovie



4 GA romands à Varsovie.


Le détachement de GA prend en charge pour le retour des civils, femmes, enfants, vieillards, descendants de familles bernoises de la région de Twann-Winreis et Tüscherz, vivant en Crimée et décimés par la guerre, aucun ne parlaient ni ne comprenaient le dialecte bernois. Ils sont rapatriés à Genève et placés en quarantaine, avant d'entreprendre des démarches auprès de communes suisses pour les accueillir.


Le récit de cette épopée que nous possédons dans les archives du fort de Pré-Giroud , ainsi que les photos sont du GA Rochat, dont le père était garde-fort à Vallorbe.



 
 
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